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Historique des arènes du Plumaçon (3/7)

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3 - 1889~1932 : premières arènes du Plumaçon

La municipalité souhaite alors doter la ville d'arènes de 4000 places construites en dur à l'image de celles de San Sebastian.

Cette initiative survient en pleine contestation nationale de la tauromachie , mais les élus montois persistent et, au grand désarroi des habitants de la place Saint-Roch, choisissent d'élever les nouvelles arènes sur l'emplacement des vignes de la métairie du Plumaçon.

 

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Plan des arènes de Jules Dupouy
 

Œuvre de Jules Dupouy, architecte de la ville, les dessins du nouveau projet des arènes sont au départ très critiqués : piste trop petite (40 m contre 49 m place Saint-Roch), nombre de places démesuré dans les gradins, terrain du Plumaçon instable ne pouvant pas supporter les structures en béton… Malgré tous ces reproches, la municipalité valide les plans de l'architecte municipal et, en janvier 1889, les travaux commencent. Cinq mois plus tard, Mont de Marsan a ses nouvelles arènes.

 

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Les arènes en 1915 

Appelées arènes du Plumaçon, elles sont inaugurées le 21 juillet 1889 par Eugène Etienne (sous-secrétaire d'Etat des colonies) en présence de Frédéric Mascle (préfet des Landes), Michel Arnaudin (maire de Mont de Marsan), du Général Lucas, des sénateurs et députés des Landes.

 

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Au programme des fêtes inaugurales et donc exceptionnelles de la Madeleine 1889, deux courses hispano-landaises se déroulent le dimanche 21 (sans mise à mort) et le lundi 22 juillet (avec mise à mort), avec au cartel le matador José Rodriguez "Pepete", les meilleurs écarteurs et sauteurs de la région : Kroumir, Marin, Belloc, d'Artagnan, Casino, Barrère, Daverat…

 

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Pour la course hispano-landaise et provençale du mardi 23 juillet, la Commission des fêtes s'est assuré le concours de Pouly, l'un des premiers "toréadors" français. Le bétail choisi est espagnol.

 

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Pendant la Première Guerre Mondiale, les fêtes sont suspendues. Les arènes montoises servent un temps de lieu de détention pour des soldats allemands faits prisonniers.

De 1889 à 1932, 77 spectacles taurins y ont lieu.



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Compléments d'informations











Contestation nationale de la tauromachie

La corrida, ou course à l'espagnole, diffère de la course landaise par la mise à mort de l'animal. Les hommes politiques de la fin du 19 e siècle jugent le spectacle de la tauromachie trop barbare et approuvent la loi Grammont interdisant purement et simplement les corridas. Ainsi, lors des fêtes de la Madeleine de 1884 bien que prévues par la Commission - celle-ci avait publié la composition de la cuadrilla et demandé 12 taureaux à la ganaderia de Colmenar et 14 vaches à celle de Vicente Martinez et d'Aléas - les courses hispano-portugaises sont annulées. En 1887, la commission des fêtes décide de supprimer définitivement les « mascarades espagnoles » au profit des courses landaises véritables « jeux nationaux de Gascogne ». Mais cette interdiction sera de très courte durée...

















































































Les nouvelles arènes

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Une description minutieuse des « nouvelles » arènes est faite dans le « Républicain Landais » du 17 juillet 1889 :
" Cette construction représente un grand polygone régulier de 64 angles et côtés égaux et ayant un diamètre de 63 mètres. On y aboutit par deux belles avenues, l'une faisant face au boulevard de la République, l'autre à l'avenue de la Gare. Il y a trois entrées principales :
  • Première à l'Ouest (côté de la gare) entrée conduisant au pavillon des autorités, aux places rembourrées à droite et aux Premières à gauche.
  • Deuxième au Nord (côté boulevard du Plumaçon) entrée faisant suite à la grande avenue, donnant accès aux Secondes.
  • Troisième à l'Est (côté de la route de Saint-Sever) entrée des Troisièmes.

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À chacune des entrées existent deux avant-corps savamment combinés, pour servir de bureaux de distribution de cartes. Enfin, sur le côté Sud, et au-dehors du polygone sont situés trois parcs à vaches et taureaux.
Avant de pénétrer à l'intérieur, disons que l'édifice est construit en pierres du pays figurant une mosaïque bien réussie d'� un mètre de hauteur avec maçonnerie au-dessus de 8 mètres, ce qui donne comme hauteur totale 9,30 mètres.
Au-dessus de cette mosaïque, notons 64 pilastres en pierre d'A ngoulême, surmontés d'un couronnement à partir duquel se continuent en briques les dits pilastres qui se terminent par un magnifique entablement.
Dans la partie inférieure, entre le socle et le couronnement, on a aménagé une ouverture pour l'éclairage et l'aération du couloir intérieur. Dans la partie supérieure, entre le couronnement et l'entablement sont deux croisées jumelles avec persiennes.
Cet ensemble forme tout l'extérieur qui est d'un gracieux effet.
Pénétrons maintenant à l'intérieur par la porte d'entrée n°1 et, après avoir gravi le premier escalier en ciment, jouissons de suite du beau coup d'œil d'ensemble.

Nous voyons la disposition de la piste dont le diamètre est de 40 mètres, puis un couloir de deux mètres de large entre la talenquère et le premier mur d'enceinte ; à droite apparaissent toutes les portes du toril et l'entrée de la cuadrilla.
Partant de la piste, le premier mur circulaire représente le même polygone circonscrit avec 64 pilastres et 64 côtés. Sur chacun de ces pilastres est scellé un motif en fonte à la base duquel figurent les armes de la ville. Ces motifs sont reliés entre eux par un panneau en menuiserie peint aux couleurs nationales, imitant draperies.
L'amphithéâtre se compose de 7 gradins en ciment et 5 en charpente. Ces derniers sont couverts par une toiture en ardoise soutenue par 64 colonnes en fonte. Ces colonnes sont reliées par une galerie de 0,80 mètres de hauteur séparant ces deux espèces de gradins.
D'une façon approximative, 650 personnes pourront prendre place aux Rembourrés des deux catégories (couvertes et découvertes), 650 aux Premières également des deux catégories, 1300 aux Secondes et 1400 aux Troisièmes. Soit un total de 4 000 personnes.
Comme dégagement, quatre portes supplémentaires ont été ménagées pour permettre à la foule de sortir par quatre belles baies à la fois.
Ajoutons pour terminer que l'eau et le gaz sont installés aux nouvelles arènes.

Les nombreux spectateurs qui incontestablement viendront à Mont de Marsan pour assister aux belles fêtes qui se préparent ne manqueront assurément pas de se rendre aux courses de taureaux et pourront voir par eux-mêmes que nous sommes restés au-dessous de la vérité dans la description que nous venons de faire de ce palais tauromachique… »

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Le bétail choisi est espagnol


Le bétail, acheté par la Commission des Fêtes, provient du ganadero Don Antonio Lizaso, de Tudela. Les 12 taureaux et 28 vaches qui sont arrivés à Cauna, après dix jours de marche, se sont reposés en attendant les fêtes sur le domaine du ganadero landais M. Bacarisse.


















































































































soldats allemands faits prisonniers


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Durant la Première Guerre, des militaires allemands faits prisonniers sont internés dans le camp montois aménagé à l'intérieur des Arènes du Plumaçon. Parmi ces prisonniers, les grands blessés sont conduits à l'hôpital de la cité, installé dans les bâtiments du lycée Victor-Duruy. Les 78 qui meurent seront enterrés dans le carré militaire allemand montois, proche de l'hippodrome.


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77 spectacles taurins

47 corridas
20 courses hispano-landaises (dont 2 hispano-landaises et provençales)
7 novilladas (dont une sans mise à mort et une avec une course landaise)
3 novilladas sans picadors

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Le paseo

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Le picador


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Les banderilles


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La faena


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La mise à mort


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Le train d'arrastre


Jusqu'en 1925 il y a aussi 7 ou 8 courses landaises par an

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L'écart

























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